•  C'est au plus profond de moi-même que je plonge et que j'extirpe avec violence, tel un vulgaire comédon, toutes mes idées et mes sensations. Par cette comparaison qui n'est pas des plus agréables, je l'admets, j'espère vous faire comprendre le travail de recherche personnelle que je mène afin de vous proposer mes écrits.

     

    Bien loin des classiques et des nouveaux auteurs les plus talentueux, je vous propose un contenu, certes bien moins travaillé et au style bien moins développé mais plein de sensations et des histoires frappantes par leur réalité.

    J'ai bien conscience de n'apporter sans doute rien de nouveau par ce blog mais j'espère tout de même pouvoir réveiller vos esprits autour de ces textes qui me sont chers.

     Bonne lecture et surtout n'hésitez pas à me critiquer !Clin d'oeil

    Dans ce blog vous trouverez pour l'instant les rubriques suivantes : (cliquez sur les images pour un accès direct aux textes)

     

    Rubriques.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                         

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    hébergement gratuit de photos & vidéos avec www.photomania.comRéflexions philosophiques

    C'est une nouvelle rubrique que j'ajoute à ce blog.  Ce seront les réflexions d'auteurs philosophiques, des idées qui me plaisent.

    Il y a de cela quelques jours je me suis plongée dans la lecture des Pensées de Pascal et de cette lecture, assez furtive je dois l'avouer, une citation m'a sauté aux yeux tant le message inscrit entre ces lignes semblait me concerner en particulier !

     Qu’est-ce que le moi ?

    Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants ; si je passe par là, puis-je dire qu'il s'est mis là pour me voir ? Non ; car il ne pense pas à moi en particulier ; mais celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime-t-il ? Non : car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus.

    Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime-t-on? moi ? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même. Où est donc ce moi, s'il n'est ni dans le corps, ni dans l'âme ? et comment aimer le corps ou l'âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le moi, puisqu'elles sont périssables ? car aimerait-on la substance de l'âme d'une personne, abstraitement, et quelques qualités qui y fussent ? Cela ne se peut, et serait injuste. On n'aime donc jamais personne, mais seulement des qualités.  

    Qu'on ne se moque donc plus de ceux qui se font honorer pour des charges et des offices, car on n'aime personne que pour des qualités empruntées.

    Blaise Pascal - Pensées (688 - Édition Lafuma, 323 - Édition Brunschvicg)

     


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  • Après avoir essuyé de nombreux échecs au cours de ces quelques années, il est temps pour moi de tout reprendre à zéro. Travailler est le meilleur moyen de sortir de ses ennuis. Mais bien souvent quand on pense avoir retrouvé le train-train quotidien d'une vie bien rangée, il paraît difficile de croire que tout peut rebasculer !

    20h10, après une longue journée de travail elle se dirigea vers l'arrêt de bus afin de rentrer chez elle où elle avait programmé, en cette fin de semaine,  une soirée écriture. Il faut bien dire que ses projets  étaient toujours bien menés et qu'elle n'était pas peu fière de ses productions, quand bien même elles ne plairaient pas à tout le monde.

    Une plaque de glace évitée, elle tenta de rejoindre le bus en arrêt. Malgré le froid ambiant, elle sentait la sueur dégouliner le long de son visage jonché d'acné (ah oui elle avait oublié de commander ses géllules anti-acné le week-end dernier !), ce même visage se crispa à la vue de ce bus qui referma ses portes sans lui laisser la chance de monter. Encore une punition ! Il faut dire que, dernièrement, elle en recevait régulièrement ! Non ça n'était plus possible ! Elle était vouée à ce genre de mauvais traitements...

    Le prochain bus arrivait dans 5 minutes exactement. Arriverait-elle à supporter la température glaciale ?

    Tout en faisant les cents pas et en se réchauffant les mains, elle aperçut au loin une silhouette quelque peu étrange. Elle tenta de distinguer les contours de cette forme qui lui était  inconnue.

    Il lui restait 3 minutes avant l'arrivée du bus...tant pis !

    Elle fit quelques pas en direction de cette forme. Celle-ci avançait de plus en plus vite. Elle le perdait de vue. C'est alors qu'elle dut choisir : prendre le bus qui n'allait pas tarder à arriver ou se précipiter dans la forêt où venait de pénétrer cette forme. Pourquoi suivre à tout prix cette "chose" ? Elle pourrait très bien rentrer chez elle, ne plus chercher les ennuis et enfin vivre comme n'importe lequel des quidam.

    La raison n'était pas maîtresse chez elle. Elle s'enfonça dans la forêt. Son téléphone portable allumé lui permettait de suivre le petit chemin tracé sur le sol. Evitant de trébucher sur l'une des grosses racines elle avança vers une grotte.

    Quand elle s'introduisit dans l'immense batîment de pierre, elle découvrit de nombreux coffres en bois. Elle soupçonna tout d'abord un réseau de drogue mais en ouvrant le coffre il n'y avait rien. C'est alors qu'elle décida de sortir de la grotte et de retrouver l'arrêt de bus sans aucun espoir de retrouver la forme qui l'avait tant intriguée.

    Quelques minutes plus tard :

    La chaleur du bus la réconforta un instant mais cette accalmie ne fut que de très courte durée : le bus fut frappé et poussé à droite. Le conducteur se cramponnant comme un malade sur le volant, essaya de garder le contrôle du véhicule malgré la route givrée. Après avoir retrouvé l'équilibre, le conducteur sortit du bus tremblant de peur pour savoir ce qui pouvait bien avoir cette force. Il n'y avait aucune trace dans la neige. Personne n'était blessé. C'était le principal, enfin, pour lui.

    Elle ne pouvait y croire. La chose aux contours mystérieux l'aurait suivie ?

    Elle rentra chez elle la peur au ventre et passa la soirée sans dormir.

    Blingys.

     

    3 commentaires
  • Sentir tout s'effondrer autour de soi. Aucune parole. Aucun regard. Même pas un mot écrit vaguement sur un post-it...non rien.

    La douleur doit exister mais pourquoi la violence perdure ?

    La solitude remplit cet espace infiniment vide et les larmes coulant à flot dépassent du vase de la vie. Une vie limitée aux codes sociaux empêchant de vivre selon son choix. Non, on ne peut être comme les autres et les normes nous hantent chaque jour, comme si nous devrions suivre les courbes d'un même moule. Pour affirmer sa différence il faut parfois payer le prix. Les voix qui nous enveloppent, ces personnes qui nous défient et recherchent en nous ce qui est étrange, aburde à leurs yeux, ne valent pas plus que nous ça c'est sûr mais paraissent plus importantes car plus nombreuses. 

    On recherche parfois la compréhension mais la réponse est toute autre...elle n'est pas amicale.

    Je ne vous ai pas défié. Je dois avouer que je vous aime. Mais vous ne pouvez me supporter, alors vous me le montrez !

    Je m'aperçois alors de ma bêtise. Etre triste pour les mauvais traitements reçus et le snobisme ambiant est signe d'échec. Je ne cèderai jamais !

    Non, ma vie n'a pas besoin de frontières, de vos frontières. Le carcan ne sera jamais tant que j'ai la force de respirer !

     

    C'est pour cela que je décide de ne plus être triste et d'essayer de retrouver ma vie. Une vie sans vous. Une vie pleine de liberté !

     Blingys.


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